Epiphanie 2013. Hypothése providentialiste : Pour une Régence confiée à SAR le « Duc d’Anjou »… et non à Louis XX.

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UN PEU D’HISTOIRE: Le régentialisme vient de naître, en la fête du Christ-Roi 2012, sur le site de la Charte de Fontevrault ! Vive le Prince Louis, Régent pour la France ! (CRIL 17)

cropped-bannierecfp_25Tout est parti d’un commentaire posté par :http://cril17.org/ sous un article mis en ligne par la Charte de Fontevraut auquel conduit le lien suivant :http://charte.de.fontevrault.over-blog.com/article-reglement-de-comptes-a-ump-corral-et-si-on-essayait-un-roi-112740310-comments.html#anchorComment

ET CE COMMENTAIRE DISAIT :                                                                                             » … et si on essayait un Régent en la personne de Mgr le Duc d’Anjou, Louis de Bourbon ?  » Et prolongeait l’analyse dans les termes suivants : C’est justement parce que la solution royale manque encore de visibilité que cette idée de régence, incarnée par le Prince Louis de Bourbon, pourrait être séduisante pour l’esprit, si elle était portée par une élite royaliste organisée, issue du pays réel, tel qu’il est aujourd’hui !… et d’humilité !… En un mot, il s’agirait de créer  » un mouvement régentialiste  » qui aurait pour vocation de faire une synthèse aussi heureuse que possible entre providentialisme, survivantisme, légitimisme, orléanisme (oui ! ) , et même quelques mouvements de patriotes républicains de bonne foi et réalistes, sur la base de la mise en oeuvre des principes de subsidiarité et de capillarité qui nous sont chers !.. Ce cap étant fixé, le seul fait de retirer, en plaçant le Régent à la tête de l’Etat, le pouvoir suprême des luttes d’influence des partis et des promesses déshonorantes qu’il convient de faire pour tenter d’accéder aux palais nationaux et aux « fromages » qui vont avec entraînera nécessairement une forte amélioration. C’est cette première amélioration qui donnera envie aux Français, après une certaine période de désintoxication, d’en savoir d’avantage sur les bienfaits de la Royauté. 

Et pour un exemple d’emploi de ce nouveau concept : … Nous sommes heureux – à titre de régentiste selon l’expression (au son plus harmonieux que régentialiste) inventée par Alain Texier sur son site de la Charte de Fontevrault) – de saluer la naissance d’un nouveau blog royaliste : VEXILLA GALLIAE !

CE QUE LE REGENTISME N’EST PAS :

  • Le choix d’un prince au détriment d’un autre. Les régentistes ne choisissent pas. Ils constatent que le duc d’Anjou-et non Louis XX- il y a là plus qu’une nuance- est l’aîné visible des Bourbons.
  • La négation de la loi de primogéniture  mâle dans la branche aînée… puisque aussi longtemps que le prince aîné visible des Bourbons ne sera pas « réduit » au rôle de  chef  de la branche cadette par la survenance, révèlée par des moyens dont l’épopée johannique a donné des exemples, de l’aîné salique , il restera régent du royaume.

CE QUE LE REGENTISME EST :

  • Le moyen pour les royalistes providentalistes, royalistes  qui s’en remettent à Dieu du choix de Son Lieutenant en France, de servir un homme et plus seulement un principe, qui aussi élevé soit-il, risque d’apparaître bien désincarné aux yeux de certains.
  • Un moyen d’éviter les prises de positions trop énergiques d’un prince qui sait bien qu’ ’il pourrait ne faire que passer puisqu’il pourrait n’être que l’ainé visible et non l’aîné salique.
  • Le moyen de rappeler qu’il n’appartient qu’à Dieu de choisir Son Lieutenant sur le trône de France puisque si celui ci révèle par des moyens dont l’épopée johannique a donné des exemples qu’il existe bien un aîné salique des Bourbons ; l’aîné visible devra céder la place.
  • Un exemple pédagogique de  soumission fondatrice à la volonté divine puisqu’encore une fois les régentistes ne choisissent pas.

Et encore quelques rappels utiles :  http://charte.de.fontevrault.over-blog.com/article-le-point-de-vue-des-royalistes-regentistes-sur-le-statut-du-regent-de-france-sar-louis-duc-d-anjo-115652472.html

A propos Charte de Fontevrault

Né à Loudun (Anjou) le 17 décembre 1945, dans une fratrie de trois garçons dont j'étais le cadet, et royaliste depuis mon entrée à la Faculté de Droit et des Sciences économiques de Limoges, ce qui est d'ailleurs assez tardif, j'ai découvert ma voie dans le royalisme providentialisme, c'est-à-dire le royalisme de de ceux qui s'en remettent à Dieu du point de savoir qui doit être Son Lieutenant en terre de France. La Charte de Fontevrault assure ce combat quotidien dans lequel elle est loin d'être seule, grâce à Dieu. http://www.sylmpedia.fr/index.php/Charte_de_Fontevrault http://www.sylmpedia.fr/index.php/Alain_Texier http://www.sylmpedia.fr/index.php/Providentialisme
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14 commentaires pour Epiphanie 2013. Hypothése providentialiste : Pour une Régence confiée à SAR le « Duc d’Anjou »… et non à Louis XX.

  1. Ping : Vive le régentisme ! Vive le Régent ! Vive Mgr Louis de Bourbon, duc d’Anjou ! « CRIL17 INFO

  2. pincemaille irene dit :

    Bonjour Messieurs, Certes, l’idée est séduisante ! Toutefois, les Régences que nous avons connues étaient toutes en attendant un Roi CONNU : souvent Roi enfant (Louis XIII, XIV, XV), voire Roi absent (St. Louis pendant ses Croisades). Louis XVIII lui-même ne fut longtemps considéré qu’à l’état de Régent puisque toutes les puissances européennes (qui, soit dit en passant, le méprisaient copieusement, connaissant son ambition effrénée) le considéraient justement en attente de… Louis XVII ! Mais, maintenant, ce serait en attente d’un INCONNU !!! Quelle serait donc la marge de manoeuvre d’un tel Régent, sachant que l’Aîné salique peut réapparaître à tout moment et, donc, prendre sa place ? D’ailleurs, le Duc d’Anjou (même ce titre lui est contestable) accepterait-il une telle fonction ? Amitiés à tous.

  3. alaintexier dit :

    Peut-être accepterez vous de considerer que c’est bien parce que la situation est inédite ( absence de roi) que les solutions à proposer doivent être nouvelles elles aussi … Quant à l’obligation de prudence qui pésera de facto sur le Régent, c’est là un des avantages de la solution que nous proposons. S’agissant enfin de l’acceptation éventuelle du duc d’Anjou, comme dit la sagesse populaire: c’est à lui de voir. Pour ce qui nous concerne nous royalistes providentialistes, nous trouvons la solution interessante et de nature , de plus, à mettre fian aux querelles fratricides qui déchirent le Roycoland.
    Bien à vous.

  4. cril17 dit :

     » … c’est bien parce que la situation est inédite ( absence de roi) [ ET GRAVISSIME ] que les solutions à proposer doivent être nouvelles elles aussi … »
    =====
    Merci cher ami pour ce plaidoyer !
    A défaut de créer un nouveau drapeau, celui de la flotte providentialiste ne pourrait-il pas devenir le drapeau des sites ralliés à cette idée du  » régentisme  » , lois de communication sur Internet obligent, et auxquelles les plus grandes entreprises mondiales se soumettent au titre du  » branding  » ? …

  5. Picaud dit :

    Et si l’aîné salique était tout simplement l’aîné visible ?
    Prendre le risque d’attendre un prince qui ne viendrait pas …

    • Nous n’excluons pas cette poosibilité et votre remarque est trés judicieuse. Pour autant, merci de ne pas sous estimer la puissance de Dieu dont l’épopéee johannique donne de bons exemples .
      En d’autres termes, ne cherchons pas à résoudre avec nos moyens humains des difficultés dont seul Dieu a la clef. Soyons providentialistes jusqu’au bout des ongles.

      Alain TEXIER.

  6. Au delà des clivages, c’est l’avenir de la France qui est en jeu, car l’heure est grave. Bien que légitimiste, j’ai conscience que je vais m’attirer les « foudres » des légitimistes purs et durs, leurs « ayatollahs » vont me taxer de légitimiste libéral, c’est égal. Le temps est venu d’agir. Prions pour « Louis Duc d’Anjou ».
    XAP
    http://alliance.royale.ouest.touraine.overblog.com/2014/01/le-régentialisme.html

  7. LA FRANCE NE POURRA RETROUVER SA SOUVERAINETE ET SA LIBERTE QUE DANS UNE NOUVELLE ALLIANCE DES PEUPLES DE FRANCE ET DE SON ROI LEGITIME, SCELLEE A REIMS !
    ====> D’OU LA NECESSITE D’UNE REGENCE QUI PERMETTE AUX PEUPLES DE FRANCE DE REDECOUVRIR LES LOIS FONDAMENTALES DU ROYAUME DE FRANCE, PROVISOIREMENT EFFACEES DE L’ESPRIT PUBLIC PAR LE MEURTRE DU ROI LOUIS XVI, LE 21 JANVIER 1793 ! …

    http://cril17.info/2014/01/15/ciel-manifeste-du-jour-de-colere-pour-la-reunion-detats-generaux/

    • Picaud dit :

      En effet, forçons la Providence, pourquoi attendre ? Préparons le chemin de Louis XX, Dieu saura nous dire s’il n’est que Duc d’Anjou !

  8. Je ne saurais mieux dire , vous remercie et vous félicite pour cette profession de Foi providentialisme de la plus belle eau.
    Quelle merveille que votre formulation: « Louis XX, Dieu saura nous dire s’il n’est que Duc d’Anjou ! »

  9. Royal ce moment passez en votre compagnie, je vous remercie bien pour cette bonne lecture.

  10. D’accord avec Picaud : le Prince Louis-Alphonse de Bourbon, Dieu saura nous dire s’il n’est que Duc d’Anjou !

  11. Pour répondre à Irène Pincemaille, une régence est une période transitoire dans l’histoire d’une Monarchie durant laquelle une personnalité (le régent) pouvant éventuellement, mais pas nécessairement, appartenir à la famille Royale, exerce le pouvoir au nom du Monarque en titre, trop jeune, absent, incapable de gouverner par lui-même ou ne pouvant assumer ses fonctions de Roi. L’équivalent républicain de la régence est l’intérim.

    Une régence s’exerce généralement à travers un Conseil de Régence.

    Parfois le Conseil de Régence doit s’exiler, comme celui du Comte de Provence, et devient un gouvernement en exil : c’est un groupe politique qui revendique le fait d’être le gouvernement Légitimime d’un pays, mais qui pour diverses raisons n’est pas capable d’exercer son pouvoir et réside dans un pays étranger, ou dans une partie différente du pays. Les gouvernements en exil sont généralement établis dans le but de reconquérir le pouvoir dans le pays dont ils se réclament.

    Dans un premier temps, le gouvernement en exil est le gouvernement légal ayant fui. Des exemple de Conseils parallèles, de shadow cabinet (cabinet de l’ombre), pratique courante dans les pays anglo-saxons, existent dans l’histoire de France. Dans le livre du Marquis de Maisonfort MEMOIRES D’UN AGENT ROYALISTE (Le Temps retrouvé, Mercure de France), on apprend que durant l’Emmigration, alors que le Comte d’Artois s’était enrolé dams l’Armée de Condé, Louis XVIII en exil à Harwell possédait son Conseil Secret, sorte de gouvernement Royal en exil, dont les membres étaient : le Duc d’Angoulême, la Duchesse d’Angoulême -fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette, et donc soeur de Louis XVII- le Duc de Grammont, le Comte de Damas-Crux, le Vicomte d’Algoult, le Marquis de la Maisonfort lui-même.

    Durant le règne de Louis XVIII (1814-1824), Maisonfort fit même parti du MINISTERE DE L’ENTRESOL, Conseil secret du Comte d’Artois réunissant des Ultras à l’époque où Decases voulait, sous Louis XVII, “ Royaliser la nation et nationaliser le Royalisme ” : furent membre de ce Conseil de l’ombre le Duc de Berry, le Comte de Bruges, le Baron de Vitrolles et le Marquis de Montciel !

    Un autre exemple de cabinet de l’ombre sera le Conseil Secret de la Duchesse de Berry en 1830, dont les membres sont connus aujourd’hui : Berrier, Châteaubriand (qui rachètera là bien des erreurs !), Fitz-James, Hyde de Neuville, La Rochejaquelin (frère du héros Vendéen et Contrerévolutionnaire exfiltré de Paris par Maisonfort), Charette de la Contrie, Bourmont, Montmorency.

    Enfin tout le monde a en mémoire le gouvernement en exil de Louis XIX à Froshdorff, Conseil de Régence traitant les affaires au nom du Duc de Bordeaux en attendant sa majorité.

    Aujoiurd’hui, le Royalisme Régentiste agit au nom du Duc d’Anjou dans l’atente de la révélation -ou pas- du Duc de La Croix…

  12. Jean DEWEER dit :

    Centurie III-73
    Quand dans le regne parviendra le boiteux,
    Competiteur aura proche bastard:
    Luy & le regne viendront si fort roigneux,
    Qu’ains qu’il guerisse son faict sera bien tard.

    Henri, Comte de Chambord, le boiteux, s’en est allé en 1883. Si l’on en croit la prophétie, il aurait eu un proche bastard descendant de Louis XVII. Ne faut-il pas s’élever au-dessus de la branche d’Anjou qui est cadette, du côté de la descendance de Louis XVII, pour chercher là où doit se trouver la régence, une régence qui ne durera que dix ou vingt ans, le temps de faire le tri et de savoir qui convient le mieux pour la suite? En attendant, il faut que les affaires courantes se règlent et trouver, en premier, un premier ministre pour commencer l’organisation.

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